Fort d'un groupe remanié et considérablement rajeuni, le Quimper Kerfeunteun FC (DRH) jouait sa première partition de l'année, au second tour de la coupe de France, face aux voisins de l'Internatonal de Kermoysan (D2), au stade Pierre de Coubertin. Un piège en entrée tant cette équipe de Kermoysan pouvait poser de multiples problèmes en qualité technique et physique à leurs voisins du Nord de la ville. L'intensité a été mise. Quimper Kerfeunteun a dû se faire violence pour taper du poing sur la table et passer ce tour. " On est passé. C'est un bon match de référence tôt dans la saison. Même quand ils ont égalisé en début de seconde mi-temps, nous n'avons pas baissé la tête et repris la main. Je retiens l'envie et l'état d'esprit affiché. Même si nous manquons d'expérience, nous restons sur nos principes de jeu. Il y'avait forcément un peu de crainte, une peur de mal faire mais il ne fallait qu'elle se transforme en inhibition sur le terrain. En face, il y'avait un gros impact physique et un engagement. Il fallait se mettre à niveau pour passer et exprimer ensuite nos qualités. La qualification est un soulagement au vu des efforts fournis par les joueurs depuis le début de notre préparation", résume Ronan Salaün, le coach de cette équipe du QKFC. A une semaine de leur entrée en matière à Brest Saint-Laurent en championnat DRH, groupe A, le Quimper Kerfeunteun FC se qualifie 1-3 par des buts du trident décisif et complémentaire, Julien Le Lons, Sami Alkhis et Lilian Barbey. Cette équipe fortement remaniée à l'intersaison possède cette capacité de se projeter vite vers l'avant, qui la rend dangereuse sur du jeu ouvert pour son adversaire.





